Un outil pour évaluer ses charges de copropriété

92,5% des copropriétaires estiment payer trop de charges et 73% d'entre eux pensent qu'elles peuvent être réduites, selon un sondage réalisé par le groupe De Particulier à Particulier (PAP)*.

Ce constat a conduit PAP et l'ARC (Association des responsables de copropriétés) à mettre au point conjointement des outils d'évaluation, ou «étiquettes», des charges de copropriété.

La première étiquette «charges» permettra de connaître les performances d'une copropriété, via l'analyse des annexes comptables. Dans un premier temps et jusqu'à fin 2013, une phase test sera lancée dans trois agglomérations: Paris, Nantes, Montpellier, à travers un logiciel, appelé Oscar, mis en ligne par l'ARC. Les copropriétaires pourront évaluer la performance des charges qu'ils acquittent grâce à un barème allant de A à G. Cette étiquette prend comme référentiel un panel de copropriétés situées dans une même région et ayant la même configuration collective. Cet dispositif sera étendu à l'ensemble de la France en 2014.

La deuxième étiquette «gestion patrimoniale» vise à répondre aux questions d'un futur acquéreur sur l'entretien de la copropriété: le gros entretien fait-il l'objet d'une planification? Les prévisions sont-elle adaptées aux besoins? Cette étiquette sera basée sur une échelle d'une vingtaine de critères qui notera chaque copropriété en fonction des mesures envisagées, comme la réalisation d'un audit énergétique, la mise en place d'un fonds travaux ou le déploiement d'un plan d'amélioration de la performance énergétique.

«Ce partenariat avec PAP va nous permettre d'élargir et d'affiner notre base de données, et de construire un référentiel à l'échelle d'une grande ville, afin de créer l'étiquette la plus fine, la plus précise, et donc la plus pertinente possible», déclare Bruno Dhont, directeur général d' l'ARC. Le moyen également d'«alerter l'opinion sur l'état du parc de logements en copropriété, dont la vétusté et le délabrement font baisser, à terme, la valeur patrimoniale», souligne Jean-Michel Guérin, directeur général de De Particulier à Particulier.