Les chiffres de l'immobilier en Île-de-France

La chambre des notaires de Paris a remis son rapport sur l'immobilier en Île-de-France. Le document indique le nombre de ventes des logements anciens dans tous les départements, et met en avant une timide progression des ventes sur 11 mois. 2013 a tout de même été meilleur que 2011 et 2012 pour les agents immobiliers, et il semble que la tendance se confirme. La baisse des prix du mètre carré et la faiblesse des taux de prêt immobilier ne sont certainement pas étrangers à ces résultats.

Les ventes de logements anciens augmentent en Île-de-France

Hausse de 21 % de septembre à novembre 2013

La chambre des notaires note que 35 570 logements anciens ont été vendus de septembre à novembre 2013. Cela représente une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2012, et de 6 % en 2011. Ce chiffre est équitablement réparti entre les ventes d'appartements anciens et de maisons anciennes.

Une hausse modérée sur 11 mois

La chambre des notaires précise que la hausse de 21 % des ventes dans l'immobilier ancien ne concerne que la période de septembre à novembre. De janvier à novembre 2013, l'augmentation des ventes de logements anciens n'atteint que 2 %, par rapport à la même période en 2012.

2014 sera-t-il un bon cru ?

Le rapport de la chambre des notaires précise que le mois de décembre pourrait fort bien confirmer la tendance. S'il est difficile d'obtenir des chiffres précis, on avance que les performances de décembre pourraient porter le nombre de logements anciens vendus en Île-de-France a +5 % par rapport à 2012. Affaire à suivre.

Le Val-d'Oise à la traîne

Entre septembre et novembre 2013, on a vendu 2960 logements anciens dans le Val-d'Oise (95). Cela représente une augmentation de 13 % par rapport à l'année dernière.

Plus de vente à Paris

À Paris, ce sont 8080 logements anciens qui ont changé de propriétaire de septembre à novembre 2013. Cela représente une augmentation en volume de vente de +27 %, par rapport à la même période en 2012.

La grande couronne en tête en banlieue

Dans la grande couronne, ce sont 14 410 logements anciens qui se sont vendus, entre septembre et novembre 2013. Cela représente une hausse de 18 % par rapport à l'année précédente. Les plus fortes augmentations viennent cependant des Hauts-de-Seine (92) et du Val-de-Marne (94), avec des transactions en hausse de 22 %.

Évolution des prix du mètre carré en Île-de-France

Un repli généralisé de 1,5 %

Le rapport de la chambre des notaires montre une baisse moyenne de 1,5 % du prix du mètre carré en Île-de-France. Ces chiffres s'entendent de septembre 2013 à novembre 2013, par rapport à septembre 2012-novembre 2012. Il est fort possible que cette baisse ait motivée accédants à la propriété et investisseurs.

Une baisse des prix à relativiser

C'est à Paris que la baisse des prix de l'immobilier ancien est la plus faible, avec -1,3 %. Elle est plus importante dans l'Essonne (91), avec -1,9 %. Cependant, on note près de 27 % d'augmentation dans à Paris, par rapport au premier trimestre 2010. Dans l'Essonne (91), l'immobilier ancien n'a augmenté que de 6,2 % sur la même période. C'est en Seine-et-Marne (77) que les variations sont les plus faibles, avec -1,5 % de septembre à novembre 2013, et +5,3 % depuis le premier trimestre 2010.

Une baisse des prix constatée sur 6 mois

Si l'on compare septembre – novembre 2013 à juin – août 2013, on continue de noter une baisse des prix de l'immobilier ancien île-de-france. Mais là-encore de nombreuses disparités se présentent. Depuis le mois de juin, ce sont les départements des Yvelines (78) et des Hauts-de-Seine (92) qui ont le moins souffert avec seulement -0,6 %. Sur la même période, la plus forte de baisse se situe en Seine-et-Marne (77) avec -1,3 % sur 6 mois.

Peu de différence entre appartements et maisons anciennes

Volume de vente identique

Le volume des ventes des maisons et appartements anciens en Île-de-France, a évolué presque identiquement de septembre 2013 à novembre 2013. Avec +22 % pour les maisons anciennes et +21 % pour les appartements anciens, on trouve cependant des disparités entre départements. La plus forte hausse sur les transactions de maisons anciennes a été enregistrée dans les Hauts-de-Seine (92), avec plus de 30 %. Du côté des appartements, c'est Paris (75) qui prend la première place du podium avec +27 %.

À l'inverse, la plus faible augmentation de volume sur les appartements anciens anciens a été observée dans le Val-d'Oise (95), avec +3 %. Concernant les maisons anciennes, ce sont les départements de la Seine-Saint-Denis (93) et de la Seine-et-Marne (67) qui sont lanternes rouges, avec +18 %.

Les notaires anticipent l'inversement de la courbe

Cependant, le rapport de la chambre des notaires de Paris Île-de-France, précise que les avant-contrats signés jusqu'à présent indiquent un léger inversement de la courbe. D'après cette étude, les prix du mètre carré ancien dans Paris (75) et les Hauts-de-Seine (92) pourraient légèrement remonter au printemps 2014. En revanche, les premiers résultats montrent que la baisse du prix des maisons anciennes devrait se poursuivre dans la grande couronne, au moins jusqu'au printemps 2014.

Des chiffres précis

Le rapport de la chambre des notaires est toujours très attendu par les professionnels de l'immobilier. Les chiffres qu'il contient ne sont pas issus de rapports commerciaux, mais de transactions effectives. Les transactions enregistrées au sein des études de notaire représentent les prix exacts auxquels les biens immobiliers ont été vendus, dans une zone géographique donnée. Toutefois, les notaires précisent qu'il s'agit d'une « estimation du nombre réel des ventes enregistrées ».

Le rapport précise que ces données peuvent être recorrigées dans un prochain communiqué. Les rapports sont en général remis au public dans les deux mois suivant la fin de la période analysée.

Des taux immobiliers toujours bas

Taux immobilier de 2,88 % sur 15 ans

Le baromètre des taux de Vousfinancer.com, montre une moyenne de 2,88 % de taux nominal sur 15 ans. Cette moyenne est basée sur les dossiers réalisés dans les 30 derniers jours, et a été actualisée au 15 janvier 2014. Certes en Île-de-France les logements peuvent nécessiter d'emprunter sur 25 ans, mais là-encore le taux reste intéressant : 3,40 %.

De grandes disparités d'un emprunteur à l'autre

Chaque emprunteur se trouve dans une situation différente, chacun bénéficiera donc d'un TEG différent. Les banques font parvenir leurs barèmes aux courtiers en prêts immobiliers de Vousfinancer.com. Ces barèmes incluent des intervalles de taux, la détermination du coût de l'emprunt se fera donc suite à une négociation entre le courtier le banquier.

À titre d'exemple, un rapport de l'observatoire CSA/Crédit Logement montre que pour un taux fixe remboursable entre 15 ans et 20 ans, la différence d'un emprunteur à l'autre est de l'ordre de 0,7 %.

Une bonne raison pour confier la négociation de votre prêt à un professionnel.