En France, le prix de l'immobilier baisse et les transactions augmentent

La note de conjoncture immobilière conjointement rédigée par les notaires et l’INSEE, fait apparaître une baisse de 1,7 % des prix des logements anciens au 4ème trimestre 2013. Si le prix du mètre carré des appartements anciens continue de descendre, en revanche celui des maisons repart à la hausse. Par ailleurs, la chambre des notaires d’Île-de-France avance une augmentation de 20 % des transactions immobilières sur 1 an. Les prix de l’immobilier diminuent, les taux de crédit ont rarement été aussi bas, il semble que cela suffise pour motiver acheteurs et prêteurs.

Les prix de l’immobilier ancien diminuent

-1,7 % sur 1 an, -0,4 % sur 3 mois

La note de conjoncture notaires INSEE montre que les prix des logements anciens ont diminué de 1,7 % sur 1 an. Ce chiffre a été constaté au 31 décembre 2013. Cependant, la baisse marque le pas au 4ème trimestre 2013, avec -0,4 % pour les appartements et +0,3 % pour les maisons.

Prix de l’immobilier en Île-de-France

En Île-de-France, le prix des appartements ancien a chuté de -1,9 % en 1 an, tandis que le prix des maisons a perdu -1,2 %. Cependant le 4ème trimestre 2013 marque le pas. Les appartements anciens en Île-de-France n’ont perdu que -0,8 %, tandis que le prix des maisons repart à la hausse avec +0,3 %.

Prix de l’immobilier en province

En province le prix des appartements anciens n’a quasiment pas bougé entre le 3ème et le 4ème trimestre, avec une diminution de -0,1 % du prix du mètre carré. Le prix des maisons en province a suivi l’évolution de celle de la région parisienne, avec +0,3 % sur un trimestre. On observe donc finalement une quasi stabilisation des prix du mètre carré ancien en province après une année de baisse: -1,9 % pour les maisons et -1,5 % pour les appartements.

Les évolutions au mètre carré diffèrent d’un département à l’autre

La tendance à la baisse l’emporte

Les chiffres cités ci-dessus sont des moyennes très générales. Lorsque l’on regarde les départements de plus près, on se rend compte que les prix moyens du mètre carré dans l’ancien diminuent dans la moitié des départements de France. En revanche dans un tiers des départements on observe que les prix repartent à la hausse, dans la proportion restante les prix n’ont quasiment pas bougé.

De grandes disparités départementales

La tendance des prix s’est inversée dans certains départements. Le rapport INSEE-Notaire cite par exemple les départements des Hautes-Alpes, du Puy-de-Dôme et de l’Ain, au sein desquels on observe une baisse de 5 % des prix de l’immobilier au 4ème trimestre 2013. Et pourtant la note de conjoncture du 3ème trimestre 2013 indiquait une tendance à la hausse.

Même cas de figure mais inversé pour les départements de l’Eure-et-Loir, de la Sarthe et des Alpes-de-Haute-Provence. Le 3ème trimestre indiquait une baisse des prix de l’immobilier, prix repartis à la hausse au cours du quatrième trimestre.

Pour ne citer que les appartements anciens, la Loire, les Pyrénées-Orientales et les Ardennes voient leurs prix baisser au cours du quatrième trimestre 2013, alors qu’ils repartaient à la hausse au 3ème trimestre. À l’inverse, en Haute-Loire, en Côte-d’Or et dans l’Orne le prix des appartements anciens voit la pluie après le beau temps.

Prix des maisons dans les départements français

Au 3ème trimestre 2013, le prix des maisons chutait dans la moitié des départements français. Au 4ème trimestre, ils ne sont plus que 40 % à afficher la même tendance. La note de conjoncture Notaires-INSEE montre que le prix des maisons à baissé de 1, 8 % sur 1 an en France métropolitaine, alors que l’on observe un redémarrage à la hausse généralisé en Île-de-France et en province, à +0,3 %.

Prix de l’immobilier : les records

Ces villes où les prix du mètre carré ont augmenté

C’est à Reims que le prix des appartements anciens a le plus augmenté, avec +5 % pour atteindre en moyenne 2140 €/m2. Viennent ensuite Nancy avec +4,8 % pour 1880 €/m2, Poitiers avec +4,3 % pour 1600 €/m2, puis Tours avec +4 % pour 2170 €/m2 de moyenne.

Ces villes où les prix du mètre carré a chuté

C’est Amiens qui accuse le coup avec une baisse de -17,2 % du prix des appartements anciens, pour terminer à 2000 €/m2 en moyenne. La capitale picarde est suivie par l’île de la Réunion, qui accuse une chute de -10,7 % du prix des appartements anciens, avec en moyenne 2060 €/m2. Rouen, Mulhouse, Metz et Clermont-Ferrand ferment la marche. À Paris, le prix des appartements anciens a perdu -1,5 % sur 1 an, pour s’établir à 8140 €/m2 en moyenne.

Les transactions immobilières décollent en Île-de-France

Les appartements anciens se vendent mieux

La chambre des notaires de Paris indique que le nombre de ventes immobilières a augmenté de +28 % dans la capitale, de novembre 2013 à janvier 2014, comparé à la même période 1 an auparavant. Globalement, on observe 20 % de transactions immobilières supplémentaires en Île-de-France, dont 17 % au sein de la grande couronne et 19 % au sein de la petite couronne.

Les prix continuent de diminuer

La chambre des notaires de Paris observe une baisse globale de 1,5 % des prix de l’immobilier en Île-de-France. Sur Paris, les chiffres sont de -1,8 %. Il s’agit donc d’une baisse des prix contenue, suffisante cependant pour présenter de bonnes opportunités immobilières.

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