Primo-accédant : nos conseils pour réussir votre projet immobilier

Vous vous êtes lancé dans la recherche de votre résidence principale ? Savez-vous qu’il vous est sans doute possible de bénéficier du statut de primo-accédant ? Comme de milliers de candidats à la primo-accession chaque année, bénéficiez des aides financières et avantages fiscaux réservés aux personnes pouvant prétendre à ce statut privilégié.

Vousfinancer.com vous détaille les conditions pour l’obtenir et les différents dispositifs mis en place par l’État pour faciliter l’accession à la propriété au plus grand nombre.

Quelles sont les conditions pour obtenir le statut de primo-accédant ?

Le terme « primo-accédant » désigne un statut réservé à deux typologies de personnes, qu’elles soient seules ou en couple :

  • celles désireuses d’acquérir leur logement principal pour la première fois ;
  • celles qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années.

De fait, lorsque deux conjoints souhaitent bénéficier des conditions d’achat d’un logement neuf ou ancien par primo-accession, il est obligatoire que chacun respecte la règle des deux ans sans résidence principale à titre de propriétaire.

À noter

Être propriétaire d’une résidence secondaire ne vous retire pas le statut de primo-accédant. Comme nous l’avons vu précédemment, ce dernier est réservé à l’acquisition d’une résidence principale, c’est-à-dire un logement habité a minima 8 mois dans l’année. Donc, si votre achat porte sur celle-ci, vous pouvez bénéficier des avantages du statut de primo-accédant.

Quelles sont les aides obtenues grâce au statut de primo-accédant ?

Les coups de pouce réservés aux primo-accédants se déclinent en différents leviers de facilitation pour l’achat d’une résidence principale.

Les dispositifs spécifiques de prêt

1. Le Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Cette mesure spécifique a été conçue pour exonérer de taux d’intérêt une partie de la somme empruntée pour un achat immobilier. En effet, le Prêt à Taux Zéro ne couvre pas la totalité du financement : d’autres prêts sont donc à contracter pour le compléter.

Soumis à des conditions de ressources, mais aussi de localisation du bien et du nombre de personnes amenées à y vivre, le PTZ doit porter sur l’un des types de biens suivants :

  • logement neuf ou assimilé (cas des rénovations importantes réalisées depuis moins de 5 ans dans un logement n’ayant jamais été habité) ;
  • terrain à bâtir et sa construction ;
  • local commercial ou autre à transformer en habitation ;
  • logement sous contrat de location-accession (cas des ventes HLM, par exemple).

Bon à savoir

Seuls les établissements de prêts ayant l’accord de l’État peuvent débloquer un Prêt à Taux Zéro, dont le remboursement peut s’échelonner entre 12 à 25 ans. Cependant, sachez qu’ils sont parfaitement en droit de refuser votre dossier si ce dernier présente un risque d’insolvabilité trop important.

2. Le Prêt à l’Accession Sociale (PAS)

Ce dispositif est réservé aux ménages aux revenus très modestes et plafonnés. Comme le PTZ, le PAS est conventionné, c’est-à-dire qu’il est proposé par un établissement financier ayant un accord avec l’État. De plus, il permet de financer l’intégralité d’un projet en primo-accession d’une résidence principale (neuve, ancienne ou en construction), sauf :

  • les frais de notaire, (droits de mutation et émoluments) ;
  • les frais annexes à l’instruction du dossier ;
  • les frais de rénovation du logement.

Les avantages du PAS sont assez nombreux pour les primo-accédants bénéficiaires de ce type d’emprunt :

  • émoluments du notaire réduits
  • taxes inexistantes pour la publicité foncière sur l’hypothèque éventuelle du bien
  • frais de dossier plafonnés

Bon à savoir

Aucun apport personnel ne peut être exigé par l’établissement financier pour l’octroi d’un PAS. Ce prêt avec intérêts propose des taux et des durées de remboursement (5 à 35 ans) variables en fonction des banques.

3. Le prêt immobilier conventionné

Pensé pour le financement d’une résidence principale dans le marché ancien, neuf ou de la construction, le prêt conventionné est cumulable avec d’autres prêts comme le PTZ. Par ailleurs, il est accessible sans conditions de ressources des primo-accédants. Quant à sa durée de remboursement, elle varie de 5 à 30 ans, avec possibilité de réduire sa durée ou d’allonger (maximum 35 ans), selon les établissements bancaires.

4. Le prêt Action Logement

Le prêt Action logement est accessible à tout salarié par son employeur cotisant pour la construction de bien immobilier. Ce prêt, également cumulable avec le PTZ, permet de couvrir jusqu’à 30% de l’opération à des conditions avantageuses. Il est généralement utilisé par les salariés pour combler l’absence d’apport personnel ou réaliser des travaux de rénovation.

5. Les prêts des collectivités locales

En fonction de la zone géographique, il est possible aux ménages les plus modestes de bénéficier de subventions ou de prêts des collectivités locales (communes, régions ou départements) afin de les aider à acquérir leur résidence principale.

Les autres avantages du statut de primo-accédant

1. Réduction de TVA

La TVA est réduite à 5,5 % pour l’achat d’un bien situé en zones dites Anru (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine) et dans les Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Il est à noter cependant qu’elle est soumise à des conditions de plafonds de ressources.

2. Taux d’intérêt avantageux

Il est constaté que les primo-accédants, généralement jeunes, bénéficient de taux d’intérêt plus avantageux. Cela s’explique par la captation plus facile de cette cible par les banques grâce à cet avantage ; une cible qui permet de régénérer le portefeuille client et de vendre plus de produits financiers connexes.

3. Une assurance emprunteur négociée

Souvent, il est également possible lorsque l’on a un bon dossier de bénéficier d’un tarif d’assurance emprunteur plus compétitif.

Nos conseils pour réussir votre primo-accession

  • Être en CDI pour rassurer sur les banques sur votre capacité à rembourser les échéances mensuelles
  • Disposer d’un apport personnel couvrant a minima les frais de notaire, ce qui prouve votre capacité à épargner
  • Afficher des relevés bancaires sans aucun frais de gestion
  • Demander un montant de crédit qui respecte votre capacité d’emprunt
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