Les taux baissent et Vousfinancer.com fait sa pub

Les taux immobiliers baissent depuis 1 an, et le dernier rapport de l'Observatoire CSA/Crédit Logement montre que le marché a atteint une phase de stabilisation. C'est dans ce contexte que Vousfinancer.com lance sa première campagne de pub TV, sur les chaînes publiques et privées. Objectif : renforcer la notoriété du réseau en rappelant aux consommateurs la présence de 110 agences de courtiers en prêt immobilier et rachat de crédits, situées aux 4 coins de France. Aujourd'hui les banques continuent leurs efforts, redonnant du pouvoir d'achat à de plus en plus de ménages.

Lancement de la campagne de pub TV le 6 juin

C'est le 6 juin que Vousfinancer.com débarquera sur les écrans des foyers français. Le réseau sera le sponsor de l'émissions « Tous Ensemble », via un Billboard de 8 secondes, et ce jusqu'au 27 juin.

60 spots de 12 secondes chacun ont été spécialement tournés pour être diffusés sur les 3 chaînes de France télévision, du 8 au 28 juin. Le réseau de courtiers entend ainsi communiquer sur le regroupement de crédits, l'assurance emprunteur et le prêt immobilier. L'accent sera mis sur le fait que les taux sont encore bas, et qu'il serait temps d'en profiter auprès de l'une des 110 agences du réseau.

 

Les banques prêtent de plus en plus

D'après le rapport de l'observatoire CSA/Crédit Logement de mai 2015, les banques continuent de soutenir le marché de l'immobilier. L'activité atone observée tout au cours de l'année 2014, et attribuée aux complications imposées par la loi ALUR, est en train de s'effacer. À la fin du 5e mois de cette année 2015, le nombre de prêts immobiliers accordés a bondi de + 27,9 % par rapport aux 5 premiers mois de 2014.

Si les prix du m² sont en baisse et particulièrement en Île-de-France, cela n'empêche pas les banques de prêter davantage, signe que les ménages peuvent désormais réaliser des projets qui leur étaient hors de portée il y a encore quelques mois. De janvier à mai les montants des prêts à l'habitat ont grandi de + 43,2 %, signe effectif de la bonne volonté affichée des prêteurs.

Tant et si bien que le marché est désormais en zone positive. Mesuré en année glissante, en mai les dossiers acceptés ont grandi de + 5 %, et les montants prêtés de + 14 %.

 

Portrait de l'emprunteur immobilier du mois de mai

En mai les taux d'emprunt immobilier moyens sont en phase de stabilisation, matérialisée par une baisse de 2,03 % à 2,01 %. Les financements destinés à l'accession immobilière dans le neuf ont été octroyés en moyenne à 2,08 %, et 1,99 % dans l'ancien.

Pour mémoire, il y a 2 ans de cela (décembre 2013) le taux moyen se situait à 3,08 %, autant dans l'ancien que dans le neuf. Cette différence de 1 % acquise en si peu de temps permet à de jeunes primo accédants de faire renégocier leurs taux, débouchant ainsi sur une économie substantielle sur leurs mensualités.

Ces excellentes conditions permettent désormais de ne plus emprunter à taux variable, la part destinée à ce type de financement descendant à 1,4 % de la production totale. Les jeunes ménages ayant peu de moyens retrouvent subitement du pouvoir d'achat, selon les calculs de l'Observatoire CSA/Crédit Logement la baisse des taux équivaudrait à une correction de 10 % des prix.

Dans cette optique les accédants à la propriété n'hésitent pas à s'engager sur de longues durées. Ceux du mois de mai ont souscrit des prêts immobiliers de 234 mensualités dans le neuf, et 224 dans l'ancien. En incluant les investisseurs, on obtient une durée moyenne établie à 211 mensualités.

L'acheteur moyen choisi désormais d'emprunter sur 20 à 25 ans (35,3 %), l'allongement de la durée des remboursements lui permettant d'abaisser ses mensualités sans s'alourdir de dettes. Sa 2e préférence va au remboursement entre 15 et 20 ans (28,4 %), durée privilégiée par les secundo accédants. Ce mois-ci encore ils sont plus nombreux à souscrire des prêts immobiliers de 25 à 30 ans (18,4 %), plutôt que sur 10 à 15 ans (13,6 %).

Ils ont toujours besoin d'un apport personnel, mais ne sont plus obligés de racler les fonds de tiroir. Le mois dernier le capital sine qua non baissait de -5 % par rapport à ce qui était nécessaire en 2014. Il faut dire que les banques sont bien obligées de jouer le jeu, car l'emprunteur type est de moins en moins riche.

 

Les ressources de l'emprunteur moyen diminuent

Mois après mois on observe la baisse des taux d'emprunt immobilier, avec en paradoxe une hausse du coût des opérations. La logique voudrait que le crédit à l'habitat soit moins cher, même si la durée des remboursements augmente.

Pourtant il n'en est rien, ce mois-ci encore le coût moyen des opérations a augmenté de + 0,7 % au cours des 5 derniers mois. Il s'établit aujourd'hui à 3,91 années de revenus, contre 3,82 au mois d'avril. L'explication est toujours la même : les revenus des emprunteurs sont en baisse. Selon les auteurs du rapport ils auraient diminué de -0,9 % de janvier à mai 2015, par rapport à même période de 2014.

Curieusement cette baisse de ressources ne touche pas les accédants à la propriété dans l'ancien, pour qui au contraire les salaires augmentent de + 0,5 % sur les premiers mois de l'année. Pour eux le coût relatif des opérations reste toutefois élevé à 4,61 années de revenus. Les acheteurs d'immobilier neuf sont visiblement les plus touchés, avec un recul de -1,3 % de leurs revenus sur cette même période.

 

Que vont faire les taux immobiliers au cours des prochains mois ?

Il y a quelques semaines de cela certains signes sur les marchés financiers portaient à anticiper une remontée des taux. Notamment, les obligations d'État à 10 ans (OAT 10 ans), étaient subitement remontées en flèche pendant la dernière semaine d'avril. Ils avaient même flirté avec les 1 % le 13 mai, pour finalement amorcer un semblant de descente au cours de la dernière semaine.

La logique aurait voulu que les banques remontent leurs taux, pénalisées par ces conditions de marché plus onéreuses. C'était sans compter la masse de trésorerie dont elles disposent, suite à la campagne de rachat de dette menée tambour battant par la BCE (Banque Centrale Européenne).

Les enseignes voient leurs créances souveraines échangées contre espèces sonnantes et trébuchantes, qu'elles doivent bien investir quelque part. Elles en profitent pour accorder des crédits à l'habitat en échange de la domiciliation du compte courant des emprunteurs dans leurs coffres. Leur objectif : fidéliser une clientèle consommatrice de produits d'épargne, d'assurances et d'autres services bancaires.