Regain de confiance pour la France chez les investisseurs immobiliers européens

investisseurs immobiliers européensPour la première fois depuis 2010, lʼInvestment Climate Index est en hausse dans les trois plus grandes économies européennes. Si la hausse représente près de 1 point outre-Rhin et au Royaume-Uni, cʼest en France que la valeur bondit le plus nettement, avec + 5 points

Les 165 investisseurs immobiliers européens (allemands, français et britanniques) interrogés par Union Investment prévoient d’investir en 2013 des montants supérieurs à 2012. Ces intentions restent toutefois subordonnées aux exigences régissant les marchés de crédit et à leur resserrement lié à la crise de lʼeuro. Compte tenu du recentrage déjà en œuvre sur les actifs « core », 2013 devrait donc à nouveau connaître une importante concurrence sur les cœurs de marché nord-européens.

Sʼagissant de la cartographie des intentions dʼinvestissements, les sondés pensent que les marchés polonais, turcs et irlandais seront amenés à se développer de manière conséquente dans le cycle courant.

D’autre part, les investisseurs, à lʼunanimité, anticipent des exigences encore plus fortes sur les capacités de financement en fonds propres. Environ 70 % des sondés voient les taux de prêt augmenter, avec en outre, en France, des craintes plus spécifiques liées à lʼévolution de la fiscalité.

Dans le même temps, les investisseurs voient leur appétit pour le risque grandir progressivement. En témoignent, outre-Manche, des priorités stratégiques réaffirmées à la faveur du retour sur investissement. En Allemagne et dans lʼHexagone, traditionnellement plus prudents, on observe également un regain dʼintérêt pour les actifs se situant dans des classes de risques plus opportunistes. Un élan essentiellement motivé par une confiance accrue dans les perspectives économiques européennes générales. En effet, la proportion de sondés prédisant une Europe en récession a chuté de 12 % (de 42 à 30 %). De la même manière, seulement 3 % des sondés évaluent lʼeffondrement de la zone euro comme une possibilité sérieuse, contre 12 % lors de la dernière étude.