Les agents immobiliers ont toujours la cote, mais...

Si les Français ne sont qu'une faible majorité à avoir une bonne opinion des agents immobiliers, ils restent satisfaits du service de ces derniers. C'est ce qu'il ressort d'un sondage effectué par IFOP pour le compte du réseau Optimhome. Sur les 1501 personnes interrogées du 19 au 23 janvier, la plupart a pu ainsi réaliser son projet immobilier en moins de 6 mois, plus d'un tiers ayant même acheté ou vendu en moins de 3 mois.

Comment choisit-on son agent immobilier ?

Quand on achète : les dépenses et le choix

Lorsque l'acheteur français choisit son agent immobilier, il le fait surtout en fonction des honoraires demandés. Ce facteur est présent dans 59 % des réponses, et arrive en tête des préoccupations (24 %). En 2e lieu l'acheteur souhaite avoir un large choix, l'offre disponible se retrouvant dans 46 % des réponses, pour arriver en 2e position des centres d'intérêt (18 %).

Aujourd'hui l'acheteur est mobile, et ne fait pas forcément confiance à la notoriété d'un agent. Sa proximité par rapport au lieu de travail ou de résidence n'arrive qu'en 7e position, la notoriété ne prenant que la 6e place. À noter toutefois que le sondage a également prévu une question sur la réputation et l'image, ce sujet arrivant en 4e position parmi les critères des acheteurs.

Quand on vend : l'argent c'est du sérieux

Lorsqu'un particulier utilise les services d'un agent immobilier pour vendre son bien, son premier critère de sélection et la fiabilité de l'estimation de la valeur du bien. Ce facteur est d'ailleurs présent dans 73 % des réponses, 42 % des personnes interrogées le placent en position de première importance.

La seconde préoccupation se rapporte toujours à l'argent, elle concerne la vérification de la solvabilité des acquéreurs. Il faut dire que le particulier vendeur est rarement au courant de la notion de capacité d'emprunt. Vousfinancer.com a résolu le problème en proposant un passeport emprunteur, sur lequel figure la capacité d'emprunt du candidat acheteur, et la date à laquelle elle a été évaluée.

Le vendeur ne souhaite pas perdre de temps, or la promesse de vente peut être annulée lorsque l'acheteur ne dispose pas de la capacité d'emprunt nécessaire, et tout est à recommencer. On retrouve également la notion de service en 3e position, le vendeur attendant de l'agent qu'il réalise les visites et établisse des comptes-rendus.

 

Acheteurs et vendeurs passent par un agent immobilier

Plutôt une bonne image de marque, surtout après coup

Le sondage dirigé par IFOP montre que 54 % des personnes interrogées ont une bonne image de l'agent immobilier. Il reste tout de même que seules 2 % en ont une très bonne image, tandis que 6 % en perçoivent au contraire une très mauvaise.

Il ressort que 30 % des sondés ont acheté ou vendu un bien immobilier, au cours des 3 dernières années. Une grande majorité d'entre eux (61 %) ont eu recours aux services d'un professionnel, particulièrement pour acheter une résidence secondaire (71 %). Ils sont encore plus nombreux à s'être adressés à un agent pour vendre (70 %), particulièrement dans le cadre d'une résidence principale (71 %) et d'un investissement locatif (71 %).

Et seuls 17 % d'entre eux ont eu à s'en plaindre, 6 % n'étant pas du tout satisfait. Dans la grande majorité ils se félicitent de ce choix, 44 % étant plutôt satisfaits, et 39 % tout à fait.

Ça va plus vite avec un agent immobilier

Le calcul fait apparaître que 8 % des personnes interrogées ont utilisé les services d'un professionnel pour vendre leur bien immobilier au cours des 3 dernières années. Sur cette proportion, 58 % ont préféré un mandat simple, dans lequel ils autorisent plusieurs agents à prendre la vente en main, et se réservent eux aussi le droit de vendre.

Le mandat exclusif octroyant la totalité des droits de vente à une seule personne n'a été utilisé que par 21 % des sondés. Ils sont également 21 % à avoir choisi la formule semi exclusive, dans laquelle l'agent et eux-mêmes ont le droit de vendre le logement en question.

Il faut dire que les affaires se concluent rapidement lorsque l'on passe par un agent immobilier. 72 % des acheteurs mettent moins de 6 mois, 35 % d'entre eux trouvant même le logement de leur rêve en moins de 3 mois. Pour les vendeurs c'est un peu plus long, car ils sont plus exigeants. 60 % d'entre eux vendent leurs biens immobiliers en moins de 6 mois, 33 % arrivent même à conclure l'affaire en moins de 3 mois.

 

Vendre ou acheter de l'immobilier : professionnels ou particuliers ?

Les Français ne sont pas très décidés

Les 30 % de personnes interrogées ayant l'intention d'acheter ou de vendre un bien immobilier au cours des 12 prochains mois, ne savent pas vraiment sur quel pied danser. IFOP leur a demandé s'ils avaient l'intention d'utiliser le canal de particulier à particulier, ou de s'adjoindre les services d'un professionnel. Les 2 réponses étaient possibles, et il ressort que les sondés ne sont pas encore décidés.

Du côté des vendeurs, ils sont plus nombreux (79 %) a pensé consulter un agent immobilier, que de choisir la filière particulier à particulier (74 %). Cette réponse est logique, car dans la pratique le vendeur ne paye pas ou si peu de frais d'agence. Étonnamment on observe une très forte différence lorsqu'il s'agit de vendre un bien immobilier locatif. 80 % des sondés pensent utiliser les services d'un professionnel, alors que 51 % seraient plutôt enclins à choisir la filière des particuliers. Toutefois il faut précise que ces calculs ne sont fondés que sur 37 personnes interrogées.

Du côté des acheteurs la solution particulier à particulier prédomine (80 %), mais de peu par rapport à la solution de l'intermédiaire (79 %). Sans surprise le recours à l'agent est légèrement majoritaire dans le cas de l'achat d'une résidence secondaire, les candidats acquéreurs n'étant généralement pas sur place pour effectuer les recherches.

Un fait certain : l'utilisation d'Internet

Professionnels ou particuliers, tous doivent se trouver sur Internet s'ils veulent vendre ou acheter un bien immobilier. Celles et ceux qui ont acheté ou vendu par le passé sont allés chercher fortune sur la toile, celles et ceux qui ont intention de le faire au cours des 12 prochains mois commenceront par surfer en ligne.

Toutefois le lèche-vitrines reste de pratique chez les acheteurs, qu'ils soient devenus propriétaires au cours des 3 dernières années, ou qu'ils aient l'intention de le faire. La consultation des photos et annonces en vitrine prend effectivement la 2e place des outils utilisés pour réaliser un projet d'achat. Autre surprise : les journaux d'annonces spécialisées prennent la 3e place dans le classement.