Envie d'investir ? Suivez le guide !

Lors qu'on est investisseur, il n'est pas toujours évident d'obtenir un financement, surtout depuis la fin du calcul de l’endettement en différentiel mais heureusement, on observe plus de souplesse sur le taux d’endettement..

Depuis la mise en place des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, fin 2019, plafonnant le taux d’endettement et la durée maximale des prêts, il est plus difficile pour les investisseurs d’obtenir un crédit. La part des investisseurs chez Vousfinancer est ainsi passée de 15 % en 2019 à 13 % en 2020. Pour autant, depuis l’assouplissement début 2021 permettant d’emprunter avec un taux d’endettement maximal à 35 % au lieu de 33 %, et l’allongement de la durée des crédits avec un différé d’amortissement à 27 ans, la part des investisseurs remonte légèrement, à 17 % des acheteurs, au 1er semestre 2021. « On note ces dernières semaines un assouplissement des critères d’octroi des banques. Pour les beaux profils, il est désormais possible d’aller jusqu’à 38 %, voire même 39 % d’endettement, si les critères de reste-à-vivre et une bonne tenue des comptes sont respectés. Les banques ont l’autorisation de le faire dans le cadre de la marge de flexibilité de 20 % de leur production que leur a accordée le Haut conseil de stabilité financière, mais celle-ci doit normalement être octroyée à 80 % à des acheteurs de résidence principale. Pour autant, cela permet tout de même de financer des projets de résidences secondaires ou d’investissements locatifs qui auraient été refusés en 2020 » explique Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer.


On note par ailleurs que concernant l’apport, pour les investisseurs, les banques sont moins exigeantes que pour les acheteurs de résidence principale, pouvant accorder des financements avec seulement 3 à 5 % d’apport, à condition que l’investisseur ait malgré tout de l’épargne, même s’il ne l’intègre pas dans le projet !
 
Coté taux de refus, les investisseurs ne représentent « plus que » 15 % des dossiers refusés, un chiffre en baisse par rapport à 2020 (25 %) mais qui reste élevé, notamment en raison de l'abandon du calcul de l’endettement en différentiel au profil du retour au calcul classique depuis le 2e semestre 2020. Ce calcul est moins favorable, car auparavant, les revenus locatifs venaient en déduction de la mensualité de crédit, qui ne pesait par conséquent que partiellement sur l’endettement, voire pas du tout si les revenus locatifs étaient supérieurs à la mensualité… Alors que désormais elle pèse davantage dans l’endettement, sans être compensée par les revenus, qui doivent pour cela être 3 fois plus élevés que la mensualité

Mais des solutions existent pour faire baisser son endettement et emprunter malgré tout pour investir

Vousfinancer, réseau de 200 agences de courtage en crédit propose des solutions pour ceux qui souhaitent investir et obtenir un crédit en faisant baisser leur endettement :


•    Faire racheter son crédit immobilier en cours, sur sa résidence principale par exemple, en rallongeant la durée jusqu’à 5 ans pour faire diminuer sa mensualité et ainsi, dégager une nouvelle capacité d’emprunt sans trop peser sur l’endettement
 
•    Rembourser si possible ses crédits en cours (crédit auto, conso) car ceux-là pèsent sur l’endettement et diminuent fortement la capacité d’emprunt.
 
•    Souscrire un crédit aux mensualités progressives qui permet de démarrer le remboursement avec un endettement plus faible qu’avec un crédit amortissable classique. Les mensualités, moins élevées en début de crédit (jusqu’à 15 % de moins qu’avec un crédit immobilier classique), augmentent de 1,5 % par an pour les investisseurs.
 
•    Privilégier les banques qui acceptent de financer à plus de 35 % d’endettement et peuvent aller jusqu’à 38 % parfois, sous conditions de reste-à-vivre.

Vous souhaitez investir ? Contactez nos agences qui vous trouveront la solution optimale auprès d'un partenaire bancaire spécialisé.