Bilan du marché immobilier en région parisienne

Le dernier rapport de la chambre des notaires de Paris - Île de France montre une augmentation du nombre de logements vendus, au premier trimestre 2014. L'optimisme n'est toujours pas de mise, car on ne retrouve pas encore les meilleurs niveaux. Cependant les prix continuent de s'ajuster à la baisse en région parisienne, ce qui laisse prévoir une légère reprise du marché. Paris sera toujours Paris, la capitale voit un nombre significatif de logements neufs et anciens vendus, pour des prix qui semblent stagner d'un trimestre à l'autre.

Les ventes de logements ont augmenté en Île-de-France

35 500 logements vendus

Les ventes immobilières se sont montées à 35 000 unités au cours du 1er trimestre 2014. Cela représente 3 % de mieux qu'au 1er trimestre 2013, et pourtant l'optimisme doit être tempéré. Car ce sont surtout les ventes d'immobilier ancien qui ont tiré le marché vers le haut. Le secteur du neuf fait toujours grise mine, faute au manque d'investisseurs dont l'ardeur est sans doute refroidie par les incertitudes de la loi ALUR.

Bilan des ventes de logements neufs

Au 1er trimestre 2014, par rapport au 1er trimestre 2013 :

  • À Paris, les ventes d'appartements neufs ont augmenté de +17 %.
  • Dans la petite couronne, les ventes d'appartements neufs ont chuté de -34 % (2080 unités seulement).
  • Dans la grande couronne, il s'est vendu 240 maisons neuves, soit une augmentation de +7 %. En revanche les ventes d'appartements neufs ont baissé de -19 %, à 1790 unités.
  • En Île-de-France, les ventes d'appartements neufs accusent une baisse de -26 %, à 4050 unités. Le marché de la maison résiste un peu mieux, avec une baisse de -4 % pour 260 unités.

Bilan des ventes de logements anciens

Au 1er trimestre 2014, par rapport au 1er trimestre 2013 :

  • À Paris les ventes d'appartements anciens ont augmenté de +11 %, avec 6900 unités.
  • Dans la petite couronne, le volume est lui aussi en nette augmentation, avec +12 % pour 9420 unités. La performance est encore meilleure pour les maisons anciennes, avec +21 % à 2690 l'unité.
  • Dans la grande couronne, les ventes de maisons anciennes ont augmenté de +5 %, pour 6420 unités. Les ventes d'appartements anciens ont fait moins bien avec seulement plus +2 %, pour 5760 unités.
  • En Île-de-France, le marché des appartements anciens s'est bien comporté, avec +9 % de vente pour 22 070 unités. Les maisons anciennes se sont également bien comportées, avec là-aussi +9 % pour 9140 unités.

 

Le marché de l'immobilier parisien repart à la hausse

Le neuf et l'ancien se vendent mieux à Paris

Contrairement aux différentes zones géographiques de l'Île-de-France, à Paris le neuf et l'ancien reprennent des couleurs. Il convient toutefois de relativiser l'optimisme quant à la bonne tenue du marché de l'immobilier neuf à Paris. Certes les ventes ont augmenté de +17 % au premier trimestre 2014, mais elles ne représentent que 180 unités.

Les prix du mètre continuent de descendre

Sur un trimestre, le rapport de la chambre des notaires note que les prix du mètre carré ancien parisien n'ont quasiment pas varié, avec +0,2 %. Cependant la mesure sur 1 an montre une baisse des prix de -1,6 %.

Le prix du mètre carré à Paris se situe donc à 8160 € en moyenne, ce qui représente 20 € de plus par rapport au 4e trimestre 2013. Toutefois, la chambre des notaires constate que les montants inscrits sur les promesses de vente prédisent un retour à 8100 €/m2.

Pour mémoire, au 4e trimestre 2013 on notait une baisse des prix de l'immobilier parisien, de -1,5 % moyenne sur 1 an. Au premier trimestre 2014 elle est de -1,6 %, la baisse continue donc et comme nous le mentionnions précédemment, de bonnes affaires attendent les acheteurs dans la capitale.

 

Les maisons anciennes sont moins chères en Île-de-France

Une correction de -6,6 % en 3 ans

Le rapport de la chambre des notaires d'Île-de-France note que le prix d'une maison ancienne a reculé en moyenne de -6,6 %, par rapport au 3e trimestre 2011. Pour mémoire, le pic des prix de l'immobilier ancien fut atteint au 3e trimestre 2011. À cette époque, il fallait dépenser 315 100 € en moyenne pour une maison ancienne, aujourd'hui il n'en faudra que 294 400 €.

Stagnation des prix dans la petite couronne

Les prix des maisons anciennes a reculé de -0,5 % en petite couronne, d'un trimestre à l'autre. Cependant au regard des évolutions sur 1 an, on voit que le prix des maisons anciennes a perdu -1,9 %. Actuellement, le prix moyen d'une maison dans la petite couronne est de 346 200 €.

Baisse des prix dans la grande couronne

Le prix des maisons anciennes a perdu -1,8 % en un trimestre dans la petite couronne. Sur 1 an, cela représente une chute de 2,6 %. Il faut aujourd'hui débourser en moyenne 272 600 € pour s'offrir une maison ancienne dans la grande couronne.

C'est le département du Val d'Oise qui semble le mieux résister avec une baisse des prix de -0,8 %. Viennent ensuite les Yvelines et la Seine-et-Marne avec -2 %, puis l'Essonne avec -2,1 %.

 

L'immobilier à Paris et en Île-de-France selon les notaires

Vers une possible baisse des prix

La chambre des notaires de Paris Île-de-France note 2 facteurs qui pourraient inciter les vendeurs à être plus souples sur leurs prix.

Tout d'abord les délais de commercialisation se sont allongés, eu égard à la mise en application de la loi ALUR. Le vendeur doit maintenant fournir un grand nombre de justificatifs à l'acheteur, le délai de rétractation ne courant qu'à partir du moment où ce dernier possède tous les documents en main.

Ensuite, plus de biens immobiliers anciens arrivent sur le marché. La mesure exceptionnelle de réduction de l'impôt sur la plus-value se terminera à fin août, et beaucoup de propriétaires souhaiteraient sans doute en profiter.

Plus de ventes immobilières dans l'ancien

Le marché de l'immobilier neuf ne voit pas le bout du tunnel. Le récent regain d'intérêt des investisseurs pour les programmes neufs ne suffira pas à faire sortir de nouveaux immeubles de terre. L'accession à la propriété reste un souci prioritaire des ménages français. Beaucoup d'entre eux devraient profiter des conditions d'emprunt immobilier pour acquérir leur résidence principale.

Car les taux de prêt immobilier sont au plus bas, et pour l'instant aucun indicateur ne permet d'affirmer qu'ils vont remonter.

 

Comment profiter de la baisse des prix et des taux

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Suite à sa demande de prêt immobilier, le candidat emprunteur s'entretient avec son courtier. Après analyse de sa capacité d'emprunt, le candidat à l'accession reçoit un passeport emprunteur. Ce passeport indique la somme qu'il peut emprunter, ce qui rassure les vendeurs.

Grace à un partenariat privilégié avec le réseau d'agences ArthurImmo, Vousfinancer.com aide ses clients à trouver le bon logement au bon prix. Les agents immobiliers les conseillent pour réunir les documents rendus nécessaires par la loi ALUR, afin que la transaction puisse se faire au plus vite, en évitant au mieux les cafouillages administratifs.