Immobilier : les Français ont envie de grands espaces

La crise sanitaire n’a pas découragé les Français d’investir dans l’immobilier. Nombreux sont ceux qui rêvent de plus d’espace et d’un extérieur à cause du confinement. Vousfinancer vous en dit plus sur l’évolution des projets immobiliers qui se poursuivent malgré une situation compliquée.

L’impact de la crise sanitaire sur le marché de l’immobilier

Plus d’un an après le début de la crise sanitaire en France, le marché de l’immobilier ne semble pas trop en difficulté, comparé à d’autres secteurs. Selon une étude DRIMKI (spécialiste de l’estimation immobilière en ligne), en collaboration avec l’Institut BVA, la Covid-19 « ne semble pas avoir d’impacts manifestes, qu’ils soient positifs ou négatifs, sur le désir et l’intention d’achat immobilier des Français. »

Et en effet, 1 Français sur 6 envisagerait même de se lancer dans un projet immobilier dans les 12 prochains mois. Malgré l’instabilité créée par la crise, la situation est plutôt favorable à l’achat immobilier, en partie grâce à des taux d’intérêts particulièrement bas. Le marché reste donc très attractif et accessible même si les prix repartent à la hausse.

L’évolution des besoins immobiliers

L’étude publiée par Drimki révèle que les critères de recherche pour le logement ont changé. Un Français sur deux déclare avoir fait évoluer son choix en raison de la crise sanitaire. Parmi les critères les plus remis en cause, on retrouve principalement le type de logement (23 %), la localisation du bien (21 %), le budget consacré au projet (18 %) ainsi que la taille de l’habitation (15 %).

Par ailleurs, le constat semble clair : les Français ont besoin de place, d’être à l’extérieur, plus proche de la nature. De plus en plus d’acheteurs se laissent tenter par des habitations à la campagne, voire en périphérie urbaine, pour avoir de plus grands espaces sans pour autant s’éloigner du lieu de travail ou des commerces.

Les disparités entre les régions

Les Français s’éloignent des grandes métropoles : la région parisienne est la première touchée. Selon une étude SeLoger, les Français sont 8 % de moins à rechercher un logement en Île-de-France par rapport à la même époque l’année précédente. Les paysages provinciaux semblent mieux correspondre aux besoins de la population.

En effet, la région la plus recherchée est la Normandie. Son attractivité a connu une hausse de 44 % en 1 an, notamment parce que les recherches effectuées depuis l’Île-de-France ont augmenté de 61 %. La Normandie est suivie par les régions du Centre-Val-de-Loire (+ 51 % en 1 an) et de la Bourgogne-Franche-Comté (+ 44 %). Ces chiffres confirment l’une des conséquences des confinements : les Français sont de plus en plus nombreux à avoir besoin d’espace et de verdure.