La France de distingue de la plupart des pays par la prééminence des taux d'intérêt fixes, s'agissant des achats d'immobilier. Une habitude dangereuse pour les banques en cas de remontée des taux, mais elles tiennent néanmoins à ce particularisme. Par Jérôme Robin, président et fondateur de Vousfinancer.com.
Contacter un courtier en crédit immobilier peut-être intéressant. Cafpi, Meilleurtaux, Empruntis, Vousfinancer.com connaissent à un instant « t » les profils de clients recherchés par les réseaux bancaires. Ils peuvent orienter vos recherches et vous faire gagner du temps. Sans parler que leurs conseillers possèdent une réelle technicité en matière de prêts immobiliers.
Sandrine Allonier, responsable des relations banques chez le courtier VousFinancer.com : « pour obtenir un crédit, l'emprunteur doit placer au moins 10 % de fonds propres dans son projet, une somme qui va couvrir les dépenses annexes telles que les frais de notaire ».
Chaque jour ou presque amène son lot de mauvaises nouvelles pour le marché immobilier. Et cela ne date pas d’hier… Depuis le début de l’année, le gouvernement enchaîne les coups durs pour le marché : hausse des droits de mutation en mars, loi Alur, encadrement des loyers, proposition de taxer les petites annonces entre particuliers, hausse de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, puis pérennisation de la hausse des droits de mutations… C’est de l’acharnement sur un marché déjà bien affaibli.
Avec un rendement moyen de l'ordre de 5,2% avant impôt (toutes catégories de SCPI confondues en 2014) et des taux de crédit actuels au plus bas historique, l'effet de levier est exceptionnel ! Pour information, les taux moyens se situent aujourd'hui à 2,40 % sur 15 ans et 2,70 % sur 20 ans, selon les courtiers. "L'un de nos partenaires accorde même pour les très bons profils des taux fixes à 1,40% sur 10 ans, 1,60 % sur 15 ans et 1,70% sur 20 ans. Du jamais vu...", constate Sandrine Allonier, responsable des relations banques de Vousfinancer.com. C'est bel et bien le moment d'en profiter.
Surtout, les taux d’intérêt pourraient encore baisser selon le courtier VousFinancer.com. Car l’indice de référence des prêts immobiliers l’OAT 10 ans (obligation assimilable du Trésor a franchi fin novembre le seuil symbolique des 1 %, un niveau inédit depuis le lancement de l’OAT en 1996, contre 2,45 % en début d’année. Depuis il n’a cessé de baisser, comme la plupart des taux d’emprunt d’Etat en Europe, en lien notamment avec la politique accommodante de la BCE.
Dans ce contexte, les taux de crédit immobilier, déjà historiquement bas pourrait encore baisser. « Nous avons reçu de nouveaux barèmes orientés à la baisse ces derniers jours alors que traditionnellement on assiste plutôt à des remontées de taux en fin d’année, lorsque les banques ont atteint leurs objectifs commerciaux », analyse Sandrine Allonier, responsable des relations banques de Vousfinancer.com.
VousFinancer.com et Central Finances vont annoncer un partenariat dans le regroupement de crédits (RAC). Les courtiers comptent sur ce métier pour se diversifier.
Autre exemple de la versatilité gouvernementale : la quasi-suppression de l'aide personnalisée au logement, qui ne bénéficierait plus qu'aux ménages primo-accédants dont les revenus auraient chuté de plus de 30 % par rapport au moment de la signature du prêt. Mais trop, c'est trop : le Parlement a reporté d'un an la restriction de l'APL. "Cette succession d'annonces contradictoires ne rétablit pas la confiance, qui fait toujours défaut aux acheteurs et plombe le marché", poursuit Jérôme Robin, PDG de Vousfinancer.com...
" Les particuliers qui achètent un bien immobilier à deux doivent préparer l'avenir et penser à la transmission en cas de décès de leur conjoint. Mariés, pacsés ou concubins, tous les couples n'ont pas les mêmes droits, c'est pourquoi la signature d'un testament peut permettre dans certaines situations de protéger davantage la personne survivante" souligne Jérôme Robin, président fondateur de Vousfinancer.com. Ainsi, plus de quatre Français sur dix ayant acheté un bien immobilier en couple (43 %) déclarent avoir déjà rédigé un testament pour protéger leur conjoint en cas de décès.